Publications issues des congrès

Suite aux congrès de la SPS, les auteurs sont invités à soumettre un article correspondant à leur présentation lors du congrès. Les articles soumis sont l’objet d’une double évaluation anonyme. A l’issue de cette évaluation, les articles sélectionnés et révisés sur la base des rapports des évaluateurs, sont publiés par la SPS sous la forme d’un volume ou d’un numéro spécial de la revue Lato Sensu.

Science, philosophie, société, Alecandre Guay & Stéphanie Ruphy (Éds), 2017

Science, philosophie, société (éd. A. Guay & S. Ruphy)La SPS est heureuse de vous annoncer la publication de l’ouvrage Science, philosophie, société , issu du 4ème congress de la SPS à Montréal et édité par Alexandre Guay et Stéphanie Ruphy.

Presses Universitaires de Franche-Comté. Collectionn : Sciences : concepts et problèmes – 180 pages

Plus d’information en suivant ce lien.

Résumé

La transformation du mode de production des connaissances scientifiques va de pair avec une évolution significative des attentes de la société vis-à-vis des sciences, et soulève pour le philosophe de nouvelles questions : qu’est-ce qui est vraiment nouveau dans le régime actuel de production des connaissances ? Quel rôle et quelle responsabilité pour le chercheur face à la demande croissante d’expertise scientifique ? Quelle attitude avoir face à des avancées technologiques touchant à la nature même de l’Homme ? Le citoyen doit-il être davantage impliqué dans le choix des grandes priorités de la recherche ?

Cet ouvrage offre une sélection variée et accessible de travaux actuels en philosophie des sciences explorant les facettes multiples des relations entre science et société.

Contributions

– Introduction. Science et société : quels apports spécifiques de la philosophie des sciences ?
Alexandre GUAY et Stéphanie RUPHY

– L’augmentation humaine : un rôle à jouer pour le philosophe des sciences
Janet KOURANY

– L’éradication de la variole : leçons pour l’épistémologie et la politique
James ROBERT BROWN

– La science doit-elle être autonome pour être utile ?
Stéphanie RUPHY

– Expertise en temps de science post-normale
Stephan TURNER

– Le risque de maladie : normal ou pathologique ?
Elodie GIROUX

– Développements instrumentaux en contexte de sous-détermination théorique. Cas du diagnostic moléculaire.
Ronan LE ROUX

– La durabilité comme symbiose : qu’est-ce que cela nécessiterait ?
Kent A. PEACOCK

– Centrale nucléaire : notre nouvelle « Tour de Babel » ?
Julie JEBEILE

– Aux origines de l’épistémologie sociale : principe communautaire de l’enquête et sciences sociales
Jean-Marie CHEVALIER

Métaphysique des sciences, Actes du congrès de la SPS 2014, Anouk Barberousse et Francesca Merlin (Éds), 2016
Sciences et décision, acte du 3e congrès de la SPS, Daniel Andler (Éd), 2015

“Sciences et décision”, acte du 3e congrès de la SPS, édité par Daniel Andler, Presses Univ de Franche-Comté, Collection Sciences: concepts et problèmes (2015), 150 p.	Prix: 16 euros.

Résumé

La décision est devenue aujourd’hui un enjeu majeur : les décisions, individuelles ou collectives, ont des effets parfois énormes, le monde s’est étendu et complexifié, les participants et les instances sont toujours plus nombreux, les informations toujours plus abondantes et, grâce à la science, plus fiables, l’informatique fournit de puissants outils. Nous ne sommes pourtant pas sûrs de savoir ce qu’est une bonne décision ni comment y parvenir. Cet ouvrage examine la décision sous l’angle théorique et sous la forme qu’elle prend dans le contexte des sciences et du droit. Il constitue une contribution originale mais accessible à la théorie de la décision et à la philosophie des sciences.

Public

(1) Étudiants et enseignants de niveau master et au-delà, des disciplines suivantes : Philosophie (en particulier Philosophie des sciences, Épistémologie, Philosophie politique), Économie et Gestion, Sociologie. (2) Responsables de la recherche (3) Chercheurs scientifiques

Auteur(s)

Daniel Andler est professeur de philosophie à l’Université Paris-Sorbonne, membre senior honoraire de l’Institut universitaire de France, directeur de l’équipe Sciences, normes, décision. Il travaille sur les sciences cognitives et sur leur contribution aux sciences de l’homme et de la s […]

Mots-clés

Philosophie des sciences, décision, rationalité, causalité, psychologie, méthodologie scientifique

Plus de détails sur la page des Presses Universitaires de Franche-Comté

L’unité des sciences, nouvelles perspectives, Thierry Martin (Éd), 2009

Martin, Thierry (dir.). – L’unité des sciences, nouvelles perspectives. – Paris : Vuibert, 2009. – 160 p. – Collection "Philosophie des sciences". Nous avons vendu tous les exemplaires de cet ouvrage et ne le proposons plus nous-mêmes à la vente. Vous pouvez le trouver dans les bonnes bibliothèques ou chez les vendeurs de livres rares et précieux.

Le développement des sciences a engendré une diversification des concepts, des objets et des méthodes qui invite à interroger l’unité des sciences aujourd’hui. Les nouvelles conditions théoriques, techniques et sociales de la recherche ont entraîné une recomposition du paysage scientifique. Le recours général à l’informatique et à la modélisation tout comme le développement des biotechnologies et l’industrialisation de la recherche modifient par exemple en profondeur l’organisation interne du savoir.

Les domaines concernés sont la philosophie des sciences, les mathématiques, la chimie et la physique, la biologie et la théorie de l’évolution, l’économie, la démographie et la sociologie des sciences.

Devant l’impossibilité de s’en tenir au constat d’une dispersion des différents champs du savoir, la question se pose de savoir comment on peut aujourd’hui penser l’unité des sciences. Quels principes, quelles exigences doivent en diriger la construction ? Doit-elle prendre la forme d’une organisation systématique hiérarchisée ou plutôt celle d’une inter-connexion de disciplines distinctes ?

Par-delà la question de son unité, c’est la représentation du savoir scientifique qui est ici en cause.

Table des matières

Les auteurs 1

Introduction : L’unité des sciences aujourd’hui (Thierry Martin) 5

Première partie : Transfert, partage, échange

– Chapitre 1. De l’économie à la biologie et retour : la sélection naturelle (Jean Gayon) 13

De Malthus à la sélection naturelle darwinienne 14 ; De la sélection naturelle darwinienne à la sélection naturelle économique 18 ; Conclusions 24

– Chapitre 2. Sciences différentes, explications similaires, régularités transversales (Cyrille Imbert) 27

Existence de phénomènes communs dans différents domaines : le cas de la distribution de Poisson 28 ; L’explication de la récurrence de la loi de Poisson par les scientifiques 29 ; Quelques questions philosophiques posées par l’exemple 31 ; Application : de l’utilité d’adimensionner les problèmes 36 ; Bilan des résultats obtenus et interprétations philosophiques 39 ; Conclusion 44

– Chapitre 3. Y a-t-il une unité des nanosciences ? (Xavier Guchet) 45

Unité et convergence 45 ; Les régimes de production et de diffusion de la science 51 ; Les machines moléculaires artificielles ; Convergence ou divergence ? 53 ; Un régime hybride de production et de diffusion de la science ? 59; Conclusion 66

Deuxième partie : Causalité et niveaux d’explication

– Chapitre 4. Explication mécaniste et causalité descendante (Max Kistler) 69

Le mécanisme de la fixation de la mémoire 70 ; La question des relations causales traversant les niveaux 74 ; Conclusion 80

– Chapitre 5. L’unité de la justification à l’épreuve de la justification juridique (Mathilde Cohen) 91

Le dogme de l’unité de la justification 94 ; La justification juridique, contre-exemple à l’unification justificative ? 98 ; Conclusion : quelle unité pour la justification ? 103

Troisième partie : Unité des sciences et valeurs contextuelles

– Chapitre 6. Unité ou pluralité des sciences : nouvelles questions, nouveaux enjeux (Stéphanie Ruphy) 109

Contours actuels du débat unité / pluralité 110 ; Unité des sciences et valeurs contextuelles 113 ; Deux formes de pluralisme contextuel 114 ; Conclusion : vers un tournant politique de la philosophie des sciences 120

– Chapitre 7 .L’efficacité économique de l’unité axiologique de la science (Erwan Lamy) 123

L’annonce d’une science fragmentée 123 ; Une pensée normative 128 ; Unité axiologique de la science et engagement entrepreneurial des chercheurs 132 ; Conclusion : un cynisme contre-productif 136

Bibliographie 139

Index nominum 149

Le tout et les parties dans les systèmes naturels, Thierry Martin (Éd), 2007

Le tout et les parties dans les systèmes naturels, dir. T. Martin, Paris, Vuibert, 2007. – 241 p. – Collection

Disponible sur Amazon

Le tout n’est-il que la somme de ses parties ou bénéficie-t-il de propriétés spécifiques ? Dans cette seconde hypothèse, comment comprendre l’émergence de ces nouvelles propriétés lorsqu’on passe d’un niveau d’organisation à un autre ?

Les questions soulevées ici portent sur la relation d’une totalité (système, milieu, groupe, organisme, etc.) aux éléments qui la composent (individus, organes, molécules, etc.). Elles ne sont pas propres à une spécialité, mais parcourent des champs disciplinaires divers, de l’écologie à la biologie, de la statistique médicale à l’épidémiologie, de l’astrophysique à la chimie.  La relation du tout aux parties peut même être pensée à l’intérieur de la théorie scientifique pour en étudier l’organisation hiérarchique.

Au cœur des réflexions contemporaines en matière de philosophie des sciences, ces questions font ici l’objet d’études menées – sans verbiage ni hermétisme – par des philosophes et des scientifiques figurant parmi les meilleurs spécialistes français de ces différents domaines.

Le tout et les parties dans les systèmes naturels

Table des matières

Introduction, Thierry Martin

Première partie : Réalité ou idéalités des niveaux d’organisation en écologie

– Chapitre 1 : L’écosystème existe-t-il ? Le tout et la partie en écologie, Patrick Blandin

– Chapitre 2 : Niveaux d’organisation : évolution, écologie et transaction, Donato Bergandi

– Chapitre 3 : Évolution d’écosystèmes sans réduction à la fitness des parties, Frédéric Bouchard

Deuxième partie : Fonctions, emboîtements et intégration dans les sciences biologiques et neurobiologiques

– Chapitre 4 : Où s’arrête la régression fonctionnelle en biologie ? Jean Gayon

– Chapitre 5 : Pourquoi ne fait-on pas de montres en caoutchoux. Genres et limites de l’explication fonctionnelle, Philippe Huneman

– Chapitre 6 : Unité des fonctions et décomposition fonctionnelle, Françoise Longy

– Chapitre 7 : L’immunité et l’interactionnisme biologique, Thomas Pradeu

– Chapitre 8 : Quelle dimension pour le vivant?, Jean-Marc Drouin

– Chapitre 9 : Les êtres vivants : des constructions en mosaïques,Georges Chapouthier

– Chapitre 10 : Le tout et les parties de la mémoire, Jean-Claude Dupont

Troisième partie : Analyse populationnelle et point de vue individuel en médecine

– Chapitre 11 : Dépistage de la trisomie 21 : hiatus entre collectivité et patients,Jérôme Goffette et Marie Flori

– Chapitre 12 : Holisme et réductionnisme en épidémiologie et la question de la continuité entre santé et maladie, Élodie Giroux

Quatrième partie : Réalité ou idéalités du tout et des parties dans les sciences de la matière

– Chapitre 13 : Le mixte : un défi au tout comme somme des parties, Bernadette Bensaude-Vincent

– Chapitre 14 : Comment étudier l’Univers,Thomas Lepeltier

– Chapitre 15 : Réalisme du tout et des parties ? Le cas des modèles galactiques, Stéphanie Ruphy

– Chapitre 16 : De l’idéalité du tout et des parties à la réalité du mouvant, Alain Panero

Cinquième partie : Unité et systématicité de la connaissance scientifique

– Chapitre 17 : Classification des sciences et encyclopédie : Neurath et la tradition française,
Anastasios Brenner

– Chapitre 18 : Inductions et méta-inductions : La relation de soutien mutuel entre le tout et les parties de la science, selon Poincaré et Reichenbach, Alexis Bienvenu

– Chapitre 19 : Schlick et les lois de la Nature: instrumentalisme ou réalisme ? Delphine Chapuis-Schmitz

Bibliographie

Index nominum